(Première publication sur sknob’s other posterous)
Comme j’ai déjà eu l’occasion de le dire ici, les soutiens du gouvernement ne perçoivent pas le gouffre qui les sépare des socialistes de gauche et autres gauchistes déçus, estomaqués ou dégoûtés.
S’en suivent des dialogues de sourds à l’infini, sur Twitter (et j’imagine ailleurs).
Voilà comment je perçois les perceptions :
La droite perçoit (officiellement) le monde de la manière suivante : à gauche les bolchéviques, et à droite, une « frontière étanche » avec le FN. (Hu hu hu).
Pour la gauche, on a un duel gauche-droite classique (astuce : ne pas se formaliser sur la définition du mot « gauche ») :
Pour les soutiens du PS et du gouvernement, on précise un peu :
Pour les « socialistes de gauche » et autres gauchistes, on pourrait caricaturer comme suit :
Ajoutons maintenant mon vénéré axe TINA-PAS TINA.
Personnellement, je ne m’attendais à rien, mais, sentimental que je suis, je n’excluais pas à 100 % une bonne surprise sur tel ou tel dossier. On pourrait représenter cet espoir infondé comme ceci :
Alors que la réalité ressemble plutôt à ça :
Et encore, c’est une version sympa pour le PS (dont Parisot est le 1er ministre virtuel ?), et sévère pour les gauchistes, car si les écolos sont englués dans le TINA du PS, le Front de Gauche tente d’innover pour nous sauver du précipice TINApocalyptique avec l’écosocialisme.
Mais quelles que soient les perceptions des uns ou des autres, il me paraît évident que les différences entre la gauche et le PS sont irréconciliables et que le divorce est consommé.
En attendant une famille recomposée par un improbable virage révolutionnaire du Hollandisme…